100 idées pour (faire quelque chose de) Sedan (9/100)
Il faut utiliser pleinement le domaine public de Sedan. Je veux parler des rues, places et trottoirs. On retire le pavé, on enlève le goudron, on élimine l’asphalte, on remplace tout ça par un bon terreau (issu principalement du compostage de nos déchets verts et du vermicompostage de nos épluchures). Et on y fait pousser de l’herbe. Ainsi Sedan deviendra vraiment une ville verte.
Pour l’entretien, faisons-y paître des moutons (on ne tond plus les pelouses, mais bien nos moutons afin de relancer l’industrie textile de la ville). Plus de voitures, ni aucun autre véhicule motorisé, il n’y aurait que des chemins de promenades, des sentiers de randonnées. Le seul engin qui serait quand même toléré serait évidemment le vélo (à la rigueur, la brouette). Parmi le tapis vert, des pistes cyclables seraient nos autoroutes. Comme la voiture défigure la ville, son interdiction à Sedan sera une évidence. Plus d’espace perdu en places de parking. Bon, d’accord, pour les accros de l’automobile, on pourra leur offrir en bordure de ville quelques places pour parquer les quatre-roues.
Cette absence de voiture aura de grands et très positifs changements sur la qualité de vie des habitants. Oublié le stress pour trouver une place devant sa porte, fini les coûts énormes qui grèvent le porte-monnaie. Mais attention, cela veut dire aussi une relocalisation des petits commerces dans la ville, et pas seulement un renouveau des commerces de proximité, mais aussi une relocalisation du travail : que chacun puisse aller travailler à pied ou à vélo, et que tout trajet ne coûte pas plus de dix minutes pédibus, ou un gros quart d’heure vélibus.
L’activité physique de nos concitoyens liée à une qualité de l’air étant donné l’absence de polluants, tout cela fera des Sedanais des êtres en pleine forme. Il y aurait… en vrac : une baisse des coûts de santé, une augmentation positive du moral, un absentéisme minimal au travail, une joie de vivre entraînant une énergie mise au service des autres, et j’en passe, et j’en oublie. Donc au sol de l’herbe. Et sur les toits ?
Sur les toits, on pourrait généraliser ce qui se produit déjà ici et là sur quelques maisons abandonnées dans le centre-ville : laisser pousser des arbres et arbustes. Plutôt que de critiquer les comportements humains irresponsables qui, pour des histoires de propriétés et surtout d’argent, laissent le patrimoine immobilier partir vers la ruine, inspirons-nous de la nature et multiplions ces avancées forestières. Donc faisons pousser sur tous les toits de Sedan des arbres. La ville gagnerait en grandeur, autant au propre qu’au figuré. Et quelle originalité ! Quelle beauté ! Sedan, cheveux verts !
Pour devenir un champion du toit vert, lisez l’ouvrage sur la végétalisation des toitures .
Pour en savoir plus, cliquez sur l’image
Et si vous aimez la verdure, lisez ou relisez l’idée numéro 6 de cette série : https://editions-boutdebois.ovh/ilot-de-verdure/
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