100 idées pour (faire quelque chose de) Sedan (3/100)
Si la verticalité et l’altitude de la Tour Marcillet transformée en zoo vous donnent le vertige et si vous préférez l’horizontalité, on peut aussi imaginer transformer Sedan en un zoo sur toute la surface du territoire communal. Ce ne serait pas un simple parc animalier coincé entre une zone industrielle et un supermarché. Non, ce serait, à l’échelle de la ville, un zoo où tous les animaux pourraient évoluer en liberté. Un zoo sans cage donc, qui reproduirait un univers animal quasi sauvage. Les seuls travaux d’importance seraient de construire à la limite de la commune une clôture. Pas plus. Voilà, c’est fait !
Certes, les habitants devront aussi apprendre à faire attention s’ils veulent sortir. Au moindre pied sur le trottoir, un troupeau de gnous pourrait passer ; au détour d’une rue, un fauve pourrait apparaître ; une fenêtre ouverte trop longtemps pourrait inviter un babouin chez vous. Mais quel est le poids de tout ça quand on considère la création d’emplois et la source de revenus. On organiserait des safaris pour les photographes amateurs. On régulerait les populations avec des chasses à l’arc. Le lac de Sedan serait évidemment utilisé pour les amphibiens. Un tunnel aquatique transparent permettrait de voir comment les crocodiles chassent la gazelle imprudente venue boire. Dans les écoles, de nouvelles matières seraient enseignées : comment faire face au danger d’un animal sauvage qui s’est approché à un mètre cinquante de vous ; comment gérer une attaque d’hyènes sur le pas de votre porte ou devant la boucherie du quartier ; comment dresser le lion qui justement barre l’entrée de l’école…
Vous allez me dire que tout cela est fantaisie. Peut-être, mais imaginez un éléphant, géant tranquille, arrivant par l’avenue Leclerc sur la place Alsace-Lorraine ! Trois girafes, fières et droites sur le bastion des Dames ! Et de temps en temps des ours montrant leur museau par les meurtrières du château ! Un troupeau de zèbres place Turenne, tournant tranquillement sans le sens inverse des aiguilles d’une montre autour de la statue du grand Henri chéri !
Des hippopotames dans la Meuse, au niveau du déversoir, quai de la Régente, baillant ou faisant d’énorme plouf dans l’eau ! Un combat de deux rhinocéros mâles dans l’avenue Philoppoteaux dont la charge aurait commencé pour l’un devant la gare et pour l’autre au niveau de la place Nassau ! Rien que l’idée de ces animaux sauvages dans notre cité peut donner envie de réaliser cette expérience de parc animalier. Ou alors au moins inciter un peintre à réaliser ces tableaux urbains inattendus.
Illustrations avec l’aimable autorisation du photographe Ceslovas Cesnakevicius. Voir la page Facebook de l’artiste : https://www.facebook.com/cesnakevicius.art/ et son compte Instagram : https://www.instagram.com/cesnakevicius/
Pour en savoir plus sur l’effet nocif de la cage sur tout être vivant, lisez cet ouvrage :
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